

et le stade Olympique de Phnom Penh...
ça part de là! (enfin d'en bas...)
Un film m’a permis de comprendre mieux la période Khmers Rouges, « la déchirure » titre original « The Killing Fields », il n’est pas récent mais est extraordinairement dur et beau. Il relate l’histoire vraie d’un cambodgien qui survécu au régime totalitaire des khmers rouge, dans des conditions aussi touchantes qu’ignobles.
Le plus surprenant est la résistance morale des hommes aux souffrances physiques ou morales. Le Bouddhisme, qui est plus une philosophie qu’une religion, influe sur l’extrême capacité à accepter le destin. C’est ce que j’appellerai le inch’hallah cambodgiens.
A lire…
Sur les conseils de mes locaux expats Raph et Talex, je suis en train de lire « Jarai » de Loup Durand, un roman excellent qui se passe au Cambodge, commençant en 1948, avec une histoire de Corse…. Je vous le conseil.
Je me suis rendu compte en relisant les textes de mon blog que c’était bourré de fautes d’orthographes, disons de fautes d’inattentions, voir de fautes de frappe… non je n’ai aucun alibi, mais que les Bernard Pivot de service s’abstiennent…. Je fais dors et déjà mon mea culpa.
Architecture coloniale française. Les français resteront présents à partir de 1854, et malgré les différentes invasions ne laisseront jamais totalement le pays jusqu’à l’indépendance en 1960, puis à l’arrivée du régime des khmers rouges en 1975. Ce qui laissera dans l’esprit des cambodgiens, un goût de nostalgie à l’égard des français et de tout ce qui s’y approche. On trouve de nombreux bâtiments de cette époque coloniale, des images d’Indochine, comme dans les films, une chaleur moite, des costumes blancs et un dévouement des cambodgiens sans limite, qui est encore présent.
L’architecture coloniale est faste, mais sobre, les enduits sont ocre jaune, un peu passés par le temps, mais pour ce qui n’a pas été détruis par les vietnamiens ou les japonais ou encore par le régime khmer, les bâtiments se portent bien, et témoignent d’une époque.
Elephant bar
Nous avons pris un verre au Raffles Hôtel Royal de Phnom Penh, témoin de l’époque coloniale, cet hôtel à conservé intact l’esprit des années fastes françaises. Ils servent des cocktails, entre autres très sophistiqués, le « femme fatale », supposément inspiré par Jackie Kennedy, ce cocktail à base de champagne, cognac et sirop de rose fait la réputation de l’endroit. A une table du grand bar, aux plafonds hauts et moulures, aux reproduction d’éléphant, vous avez la sensation d’être figurant dans un filma d’époque.
L’architecture paysanne…
Les maisons paysannes cambodgiennes, sont celles qui m’ont le plus intéressées.
Elles sont en bois, à toitures à deux trois ou quatre pentes, et sur pilotis plus ou moins hauts. Ce qui m’a d’abord surpris est que pour un pays de mousson où il pleut la moitié de l’année, les lames de bois non jointives qui constituent les parois sont verticales, ce qui est bon pour la ventilation mais peu logique pour la pluie.
J’ai trouvé à la bibliothèque française de Phnom penh, le diplôme d’un étudiant cambodgiens de Dijon datant de 76, qui m’a éclairé.
L’architecture vernaculaire est localement et socialement située. On retrouve souvent des techniques d’architectures qu’on appelle aujourd’hui soutenable. Au Cambodge la religion bouddhiste a plus d’impact et à influencé de façon irrémédiable l’architecture paysanne.
La situation et l’orientation des maisons, ainsi que des pièces est établie selon des lois spirituelles ancestrales. Si bien, que dans ce pays où la chaleur est des plus pesantes, les maisons sont mal ventilées et souvent orientées en plein soleil, et prennent l’eau.
La verticalité des lames de bois suit le même principe.
Chapitre à suivre…
Je découvre un pays merveilleux, où les gens sont souriant et serviable, où il faut chaud et beau, et où on boit du lait de coco, quand on ne mange pas un « tom yum » aux fruits de mer… mais je découvre aussi l’histoire d’un pays.
Une histoire qui fait qu’aujourd’hui les filles se prostituent sans malaise, que la pauvreté est immense, que les contrastent sociaux vous explosent à la figure comme les milliers de bombes antipersonnelles qui jonchent encore le pays, comme une famille descendant d’une Porsche Cayenne pour faire ses courses aux marché central, où certains meurent de faim…
Bien sure la pauvreté dans le monde ce n’est pas une nouveauté, et encore moins une exclusivité réservée au Cambodge, mais l’histoire sordide des khmers rouges laissent à réfléchir.
Aujourd’hui un homme relativement âgé est venu me parler dans la rue… « du yu spik flench ? », étonnant de demander à quelqu’un en anglais si il parle français. Puis il l’a compris avant même que je n’ouvre la bouche, et a continué dans un français impeccable sans accent aucun, s’il l’avait écrit il n’y aurait eu aucune faute… il était fatigué, avait trois dents, la peau tannée, et ne faisais pas du tout la manche. Il voulait simplement parler français et entendre parler français, nous avons discuté deux minutes, il avait l’air comme rassasié, content, m’a souhaité bonne chance et est parti en souriant de toutes ses trois dents. Il faisait sans doute partie de ces gens qui ont vécu les missions et les colons français comme une période faste avant de se faire torturer et massacrer par les khmers rouge entre 1973 et 1979. Il devait avoir une position plus que respectable dans la société de l’époque, avant de se sortir miraculeusement de ce génocide, pour vivre dans la rue, sans rien que des souvenirs.
L’histoire du Cambodge ne se résume pas en deux mots et a eu bien d’autres maux…
1 commentaire:
salut, ld, colin m'a communiqué l'adresse de ton blog, c'est super, mais je ne sais pas bien m'en servir. Tu as sans doute raté mon fils eric qui est en ce moment entre thailand et cambodge. Il est parti mardi dernier pour passer là entre deux mois et un an. Il a des contacts sur place. Mais je crois que tu es maintenant au canada pour la suite de ton aventure ?
J'ai diné samedi soir chez gilles et dominique magnan. Elle est d'origine cambodgienne ! Le monde est petit. Le savais-tu ?
Dès que le nouveau site générations dager sera opérationnel, on mettra ton blog dedans si possible. Il n'est pas encore opérationnel, seulement une page d'ouverture. Je pense qu'on y accède par ton adresse mail. Je te ferai savoir. Je te fais un tas de gros bisous et attend de tes nouvelles. Tes photos sont super !
J'espère que ce texte ne sera pas dans ton blog ? Sinon je serai obligé de me censurer pour les prochaines fois ! Enfin, fais comme il te plaît !!!
Guy
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