









ça part de là! (enfin d'en bas...)
Les moyens de communications ne sont en rien résponsable de ce manque de nouvelles.... Seulement un manque de temps et beaucoup de choses a voir... et des photos qui sans mon ordinateur (renvoyé avec succès en France il y a trois semaines) s'avèrent plus difficile à charger.
En effet l'amérique latine compte un nombre incroyable d'internet café, à tous les coins de rue, parfois c'est meme la lanvanderia (pressing de voyageur) qui fait internet... alors question qualité de connexion, ca reste de l'ordre de la fable ou du poëme... ( un peu comme les accents que j'ai du mal a rencontrer sur ces claviers, vous l'aurez remarqué!)
Mais un petit résumé, je peu encore faire:
je suis repassée par San Francisco fin juin pour assister a la Gay Pride, qui est supposée etre la plus grande au monde: Je nén avais pas vu d'autres, mais je confirme la folie de cet évenement qui rassemble plus'adepte qu'une coupe du monde...
Les photos seront parlantes... promis.
Puis je me suis rendue à San Diego, dans le but de passer la frontière USA-Mexico en me rendant à Tijuana. (un agent de l’aéroport m’a meme dit que Tijuana était comparable à Marseille: je nie en bloque.)
Une curiosité qui m’a vallue une dépense de temps et d’argent probablement pas nécessaire, mais ce passage n’en reste pas moins interréssant …. Je m’arrèterai sur les détails de la confrontation de ces deux villes si proches et si lointaines en joignant des potos.
Toujours est-il que Tijuana n’est pas une fable, c’est la ville de la drogue et de la prostitution… en gros c’est malsain.
Puis préssée de voir les merveilles de
Apres m’etre attardée un peu au mexique, je me suis rendue compte (mieux vaut tard que jamais), que l’amérique latine et du sud sont immense et que je pourrais pas tout faire: alors j’ai fillé au Guatemala, dans une ville qui s’appelle Quetzaltenango (Xela), dont j’ai eu du mal a partir… Mais je suis tombée sur une association de bénévoles qui aide les enfants de la rue (niños de la calle) en organisant des treks en montagne et sur les volcans.
Je suis donc prartie trois jours saca u dos en montagne a traverser les plus beaux peysages, entre volcans et petits villages perdus pour arrivée au Lago Atitlan, endroit que j’avait déjà élu comme l’un des plus beau au Guatemala pour ce que j’en ai vu.
Il m’a donc fallu récuperer quelques jours sur les bords du lac à San Pedro la laguna, avant de repartir.
La course à donc commencée hier matin. 5 heures de bus, 2h de négociations de billets, une courte nuit à Guatemala city, dix heures d’avion plus tard je suis a Quito en Equateur, et j’attends un bus qui m’amènera en 38 heures à Lima au Pérou.De là je repartirais directement pour 30 heures de bus jusqu’a Cusco… où le calme m’attends, le Machu Pichu, et surtout mon cousin Aymeric… enfin, je crois.
Un film m’a permis de comprendre mieux la période Khmers Rouges, « la déchirure » titre original « The Killing Fields », il n’est pas récent mais est extraordinairement dur et beau. Il relate l’histoire vraie d’un cambodgien qui survécu au régime totalitaire des khmers rouge, dans des conditions aussi touchantes qu’ignobles.
Le plus surprenant est la résistance morale des hommes aux souffrances physiques ou morales. Le Bouddhisme, qui est plus une philosophie qu’une religion, influe sur l’extrême capacité à accepter le destin. C’est ce que j’appellerai le inch’hallah cambodgiens.
A lire…
Sur les conseils de mes locaux expats Raph et Talex, je suis en train de lire « Jarai » de Loup Durand, un roman excellent qui se passe au Cambodge, commençant en 1948, avec une histoire de Corse…. Je vous le conseil.
Je me suis rendu compte en relisant les textes de mon blog que c’était bourré de fautes d’orthographes, disons de fautes d’inattentions, voir de fautes de frappe… non je n’ai aucun alibi, mais que les Bernard Pivot de service s’abstiennent…. Je fais dors et déjà mon mea culpa.
Architecture coloniale française. Les français resteront présents à partir de 1854, et malgré les différentes invasions ne laisseront jamais totalement le pays jusqu’à l’indépendance en 1960, puis à l’arrivée du régime des khmers rouges en 1975. Ce qui laissera dans l’esprit des cambodgiens, un goût de nostalgie à l’égard des français et de tout ce qui s’y approche. On trouve de nombreux bâtiments de cette époque coloniale, des images d’Indochine, comme dans les films, une chaleur moite, des costumes blancs et un dévouement des cambodgiens sans limite, qui est encore présent.
L’architecture coloniale est faste, mais sobre, les enduits sont ocre jaune, un peu passés par le temps, mais pour ce qui n’a pas été détruis par les vietnamiens ou les japonais ou encore par le régime khmer, les bâtiments se portent bien, et témoignent d’une époque.
Elephant bar
Nous avons pris un verre au Raffles Hôtel Royal de Phnom Penh, témoin de l’époque coloniale, cet hôtel à conservé intact l’esprit des années fastes françaises. Ils servent des cocktails, entre autres très sophistiqués, le « femme fatale », supposément inspiré par Jackie Kennedy, ce cocktail à base de champagne, cognac et sirop de rose fait la réputation de l’endroit. A une table du grand bar, aux plafonds hauts et moulures, aux reproduction d’éléphant, vous avez la sensation d’être figurant dans un filma d’époque.
L’architecture paysanne…
Les maisons paysannes cambodgiennes, sont celles qui m’ont le plus intéressées.
Elles sont en bois, à toitures à deux trois ou quatre pentes, et sur pilotis plus ou moins hauts. Ce qui m’a d’abord surpris est que pour un pays de mousson où il pleut la moitié de l’année, les lames de bois non jointives qui constituent les parois sont verticales, ce qui est bon pour la ventilation mais peu logique pour la pluie.
J’ai trouvé à la bibliothèque française de Phnom penh, le diplôme d’un étudiant cambodgiens de Dijon datant de 76, qui m’a éclairé.
L’architecture vernaculaire est localement et socialement située. On retrouve souvent des techniques d’architectures qu’on appelle aujourd’hui soutenable. Au Cambodge la religion bouddhiste a plus d’impact et à influencé de façon irrémédiable l’architecture paysanne.
La situation et l’orientation des maisons, ainsi que des pièces est établie selon des lois spirituelles ancestrales. Si bien, que dans ce pays où la chaleur est des plus pesantes, les maisons sont mal ventilées et souvent orientées en plein soleil, et prennent l’eau.
La verticalité des lames de bois suit le même principe.
Chapitre à suivre…
Je découvre un pays merveilleux, où les gens sont souriant et serviable, où il faut chaud et beau, et où on boit du lait de coco, quand on ne mange pas un « tom yum » aux fruits de mer… mais je découvre aussi l’histoire d’un pays.
Une histoire qui fait qu’aujourd’hui les filles se prostituent sans malaise, que la pauvreté est immense, que les contrastent sociaux vous explosent à la figure comme les milliers de bombes antipersonnelles qui jonchent encore le pays, comme une famille descendant d’une Porsche Cayenne pour faire ses courses aux marché central, où certains meurent de faim…
Bien sure la pauvreté dans le monde ce n’est pas une nouveauté, et encore moins une exclusivité réservée au Cambodge, mais l’histoire sordide des khmers rouges laissent à réfléchir.
Aujourd’hui un homme relativement âgé est venu me parler dans la rue… « du yu spik flench ? », étonnant de demander à quelqu’un en anglais si il parle français. Puis il l’a compris avant même que je n’ouvre la bouche, et a continué dans un français impeccable sans accent aucun, s’il l’avait écrit il n’y aurait eu aucune faute… il était fatigué, avait trois dents, la peau tannée, et ne faisais pas du tout la manche. Il voulait simplement parler français et entendre parler français, nous avons discuté deux minutes, il avait l’air comme rassasié, content, m’a souhaité bonne chance et est parti en souriant de toutes ses trois dents. Il faisait sans doute partie de ces gens qui ont vécu les missions et les colons français comme une période faste avant de se faire torturer et massacrer par les khmers rouge entre 1973 et 1979. Il devait avoir une position plus que respectable dans la société de l’époque, avant de se sortir miraculeusement de ce génocide, pour vivre dans la rue, sans rien que des souvenirs.
L’histoire du Cambodge ne se résume pas en deux mots et a eu bien d’autres maux…